David Alvarado fait ses études de peinture à la Faculté de Beaux Arts de « Universidad de Costa Rica ». Plus tard, à Montréal, il a réalisé des études en dessin de mode. C’est à Montréal, qu’il a développé son talent pour la peinture.
À l’œil, l’œuvre d’ Alvarado est une amalgame des figures humaines stylisées, des fruits, des fleurs, des feuilles, éléments tous submergés dans un monde propre à l’artiste.
Une légère mélancolie est palpable dans la majorité des tableaux où on peut constater la nostalgie produite par la distance et la proximité entre le nord et le sud, l’est et l’ouest, la terre et le ciel, contraires si lointaines et si proches à la fois qu’on est incapable d’en établir les frontières. Comme des sables mouvantes balayés par le vent, des fois tempête, de fois légère brise, ces concepts s’entremêlent, se définissent, se confondent, dans un bal perpétuel qui représente l’essence même de l’artiste.
Alvarado place la femme comme élément centrale dans ses ouvres. Sa beauté majestueuse, sa tendresse ensorcelante,, sa force légionnaire, sa complexité insondable, la profondeur abyssale de son cœur sont autant de traits qui fascinent l’artiste, qui touchent son âme. Une telle admiration frappe le spectateur au premier regard et c’est la vie du peintre qui défile devant ses yeux. Ces femmes, qu’il a connu, qu’il a senti, qu’il a imaginé, dont il a rêvé, sortent de l’œuvre et viennent à leur tour redonner la foi à ceux qui les contemplaient.
Plus récent, aussi des thèmes tels que la fragilité de la vie, la reproduction et le désir profond de pérennité de l’espèce humaine sont abordés dans son œuvre, et Alvarado réussi avec une sensibilité rarement vue, à conjuguer ces sujets de haut volet philosophique avec des préoccupations aussi actuelles que la protection de notre environnement et de notre extraordinaire planète.
La spiritualité imprègne la démarche artistique de Alvarado. La recherche de Dieu à travers soi même, la recherche de soi à travers Dieu, mais surtout, l’émerveillement devant la création, devant le Créateur, devant l’humanité devant les autres, devant soi est si intense, si vibrant et si doux, que transpercé par l’harmonie et la lumière, le spectateur transformé peine à détourner son regard et s’en éloigner.
Et la chaleur? Que dire de cette chaleur qui émane des œuvres? Que dire de la chaleur qui console le cœur, que dilate la poitrine, que rissole la peau? Où puisse l’artiste cette chaleur ? Comment réussi-t-il à l’emprisonner? Commet peut-il la transmettre? Telle est la question qu’on pose à l’artiste et qui le poussent à partir à la quête d’une réponse.